Les marques de whisky single malt ont poursuivi leur expansion, malgré la crise sanitaire.
Le pôle whisky est composé de cinq single malts qui partagent les mêmes valeurs d’excellence : à Islay en Écosse sont distillés Bruichladdich, Port Charlotte et Octomore ; à Seattle aux États-Unis se développe la distillerie Westland ; dans les Alpes françaises, la ferme-distillerie du Domaine des Hautes Glaces vient de fêter ses dix ans.
La crise du Covid-19 n’a pas empêché le portefeuille de single malts d’accomplir une nouvelle progression remarquable en 2020/2021. Les investissements importants réalisés ces dernières années en notoriété et désirabilité, la construction de sites en ligne dédiés à ces marques et l’éducation sur la notion de « provenance » sur les médias sociaux ont porté leurs fruits. Le fort développement de la catégorie en Asie-Pacifique est également un levier prometteur.
À Islay, la distillerie Bruichladdich est devenue la première distillerie de whisky écossais single malt à recevoir la certification B Corp, ce qui récompense des années de bonnes pratiques en matière sociale et environnementale. D’un point de vue économique, les trois single malts écossais ont bénéficié de la forte demande du marché américain, du rebond de l’Asie et de la bonne résilience de l’Europe.
Parfaitement intégrée à l’économie locale de la région de Seattle, où elle participe activement à la sauvegarde du chêne de Garry, la distillerie Westland est désormais reconnue à l’échelle nationale, grâce à la qualité unanimement reconnue de ses whiskeys et au succès de sa nouvelle plateforme d’e-commerce.
Quant au Domaine des Hautes Glaces dix ans après sa création, il inaugure sa nouvelle distillerie et entre dans une nouvelle ère de son histoire — avec une capacité de distillation augmentée, mais une philosophie intacte : produire des single malts issus uniquement de grains bio cultivés sur le terroir des Trièves.
