Favoriser un vivier de recherche sur la diversité du vivant
Depuis qu’elle a porté son choix vers la certification HVE, la Maison Rémy Martin déploie plus de données ur ses Domaines des actions et essais au vignoble portant sur la préservation de la biodiversité, l’une des 4 thématiques de la certification environnementale (HVE). L’an dernier, en lien avec l’Observatoire National de la Biodiversité, les Domaines ont appliqué des protocoles pour assurer le suivi des vers de terre, papillons et abeilles sur ses parcelles et ainsi mesurer le niveau de vie dans ses sols. Cette année, 5 partenaires viticulteurs de l’AFC ont rejoint ce réseau. Un appel à volontaires complètera la démarche pour obtenir encore plus de données sur la biodiversité au vignoble.
Par ailleurs, la Maison continue les créations de «corridors écologiques» sur ses Domaines, qui permettent à la nature (faune, flore, insectes, arbres) de réinvestir le milieu.
La distillerie Westland, aux États-Unis, très attentive à la préservation de la typicité de son terroir, veille au maintien du Quercus garryana. Cette variété atypique de chêne, propre à ce territoire, est essentielle à la typicité des produits de la marque car c’est le seul utilisé pour le vieillissement de ses eaux-de-vie. Pleinement mobilisées contre le réchauffement climatique, les équipes du site ont également planté 600 arbres sur 4 hectares. Leur travail d’entretien de la parcelle est réalisé avec l’association Forterra, afin de garantir un taux de survie élevé des chênes et une croissance sur les 10 prochaines années. À travers cette plantation, la marque souhaite également faire revenir le Merle bleu de l’Ouest (Sialia mexicana) qui a pratiquement disparu de la région.
Au large des côtes Écossaises, les équipes de Bruichladdich ont planté 7 500 arbres pour stimuler la biodiversité de l’île. Elles ont également investi dans un projet de pollinisateurs afin de préserver les fleurs sauvages, reflets de la diversité végétale locale.
À près de 7 000 kilomètres de là, à la Barbade, les équipes étudient avec l’aide d’un chercheur, l’utilisation du tamarin de rivière sans graines comme paillis légumineux et brise-vent. Le tamarin de rivière avec graine se propage par le vent et se présente donc comme une mauvaise herbe dans de nombreux terrains de canne à sucre à travers l’île. En utilisant le type sans graines, les agriculteurs seraient en mesure d’exploiter les avantages du tamarinier de rivière comme une légumineuse, sans avoir à s’inquiéter de la propagation involontaire.