4. Responsabilité sociale, environnementale et sociétale

INNOVER POUR PRÉSERVER L’ESSENCE ET LA SPÉCIFICITÉ DES TERROIRS

En Grande et Petite Champagne (Cognac), sur l’île écossaise d’Islay et partout ses maisons sont présentes, les équipes de Rémy Cointreau portent une grande attention à mieux connaître leur terroir.
Inspirés par un héritage qui se transmet, les femmes et les hommes du groupe travaillent leurs terroirs avec exigence et passion : ils testent à grande échelle de nouvelles méthodes de culture, sensibilisent leurs parties prenantes aux bonnes pratiques et innovent pour mieux respecter les écosystèmes locaux.

Connaître son terroir pour cultiver des produits d'exception 

À Islay, Bruichladdich a fait de la traçabilité de l’orge une marque de différenciation: 100% de celle utilisée dans l’élaboration de ses whiskys est écossaise. Chaque lot est répertorié en fonction de son terroir, de sa variété et de son lieu de production. Cette année, la marque a lancé trois single malts vintage qui affichent fièrement son engagement environnemental et portent le caractère singulier de leur terroir : l’un est élaboré à base d’orge bio, l’autre à base d’une variété d’orge oubliée ,le « bere barley », et le troisième à base d’orge produite spécifiquement sur Islay. 

La marque travaille également en lien étroit avec ses agriculteurs partenaires. Le défi est de taille : cultiver de l’orge à quelques mètres seulement de la distillerie, la seule de l’île, pour sécuriser un approvisionnement d’une très grande qualité et valoriser toutes les potentialités du terroir d’Islay. L’embouteillage est réalisé sur place, permettant ainsi une maîtrise totale de toute la chaîne de fabrication. Bruichladdich teste également la culture du seigle sur l’île pour trouver une alternative à l’orge et ainsi éviter la culture intensive. 

À des centaines de kilomètres de , les équipes de Rémy Martin expérimentent de nouvelles pratiques culturales pour protéger les sols et limiter l’usage de pesticides.  Sur les Domaines, des couverts végétaux - composés de féverole et d’avoine - sont semés en test dans l’inter-rang de la vigne pour permettre une fertilisation naturelle du sol. Si ces essais sont concluants, ils pourraient permettre à la région de se doter d’un nouvel outil pour favoriser des pratiques vertueuses.  La préservation des  haies  paysagères et les cultures de jachères fleuries contribuent également à stimuler le retour et l’activité des abeilles, essentielles au bon fonctionnement des écosystèmes naturels.

Plus au sud, Cointreau a lancé en Corse un projet d’étude ambitieux sur la génétique et la diversité aromatique de l’orange bigarade. Les résultats de cette étude seront connus en 2022.