RÉSULTATS CONSOLIDÉS
Le Résultat Opérationnel Courant (proforma) s’élève à 263,6 M€, en croissance publiée de 11,3% et de 14,2% en organique.
Le ROC a été pénalisé par des effets de change défavorables à hauteur de 6,8 M€ sur l’année. L’amélioration des cours moyens de conversion et d’encaissement enregistrés au second semestre n’ont pas permis de compenser intégralement les effets de change négatifs de la 1ère partie de l’année.
Ainsi, la marge opérationnelle courante (proforma) est en amélioration publiée de +0,7 point à 21,7% sur l’année, mais en progression de +1,3 points en organique. Le résultat opérationnel (proforma) s’élève à 265,2 M€, après prise en compte d’un produit net opérationnel de 1,7 M€, essentiellement lié à des cessions d’actifs immobiliers non stratégiques.
Le résultat financier (proforma) est une charge nette de 35,2 M€ sur la période. Sa hausse par rapport à l’année dernière s’explique essentiellement par deux facteurs : une charge non-récurrente de 5,2 M€ liée au remboursement anticipé du prêt vendeur par le groupe EPI (écart entre la valeur de ce prêt au bilan et le montant du remboursement) et un résultat de change latent (valorisation du portefeuille d’instruments de couverture sur les flux futurs) négatif pour 7,7 M€. En revanche, Le coût de l’endettement financier brut est en baisse de 1,8 M€, grâce à une dette moyenne plus faible sur la période et un coût moyen de la dette réduit.
La charge d’impôt (proforma) s’élève à 66,5 M€, soit un taux effectif de 28,9%. Hors éléments non-récurrents, le taux atteint 28,5%, en baisse par rapport à mars 2018 (29,7% hors éléments non récurrents), conséquence de l’évolution géographique des résultats.
La quote-part du résultat des entreprises associées est une perte de 6,7 M€, qui s’explique intégralement par une charge non-récurrente liée à la sortie de la joint-venture Diversa en Allemagne, dans le cadre de l’évolution du réseau de distribution du groupe.
Ainsi, le résultat net part du groupe (proforma) s’établit à 157,1 M€, en hausse de 6,0% (+11,5% en organique).
Hors éléments non récurrents, le résultat net part du groupe (proforma) ressort à 167,8 M€, en progression de 10,9% (+16,3% en organique), et le résultat net par action (proforma) s’élève à 3,35€, en hausse de +10,2%.
La dette nette (proforma) s’élève à 313,0 M€ au 31 mars 2019. Sa hausse limitée de 30,2 M€ sur l’exercice, s’explique principalement par les 103,6 M€ liés au plan de rachat d’actions (exercé entre août et décembre 2018) et par l’évolution du besoin en fond de roulement, partiellement compensés par le remboursement anticipé du prêt vendeur par le groupe EPI.
Le ratio bancaire « dette nette/EBITDA » (proforma) s’améliore significativement à 1,08 (1,19 post IFRS 15, 16 et 9) contre 1,48 à fin mars 2018, grâce à la forte progression de l’EBITDA du groupe sur l’année.
Le retour sur capitaux employés (ROCE) proforma s’établit à 20,9% au 31 mars 2019, en baisse de 1,0 point sur l’exercice (-0,2 point en organique). L’évolution du ROCE s’explique par la conjonction de l’augmentation significative des achats stratégiques d’eaux-de-vie de cognac et par la baisse de la profitabilité des Liqueurs & Spiritueux.
Un dividende de 1,65 euro par action (stable par rapport à l’année dernière) sera proposé au vote des actionnaires lors de l’assemblée générale du 24 juillet 2019. Etant donné la forte croissance des résultats annuels — record historique du groupe —, le conseil d’administration a également décidé de proposer un dividende exceptionnel de 1,00 euro par action au titre de l’année 2018/19.
EVÈNEMENTS FINANCIERS POST-CLÔTURE
Le 1er avril 2019, le groupe a annoncé la cession effective de ses filiales de distribution en République Tchèque et en Slovaquie à la société Mast-Jägermeister SE.
Le 29 mai 2019, le groupe a annoncé être en négociations exclusives avec la famille Brillet en vue de l’acquisition de la Maison de Cognac JR Brillet et d’une partie de son domaine viticole.