La région compte deux des meilleures terroirs de culture de l’orge au monde, notre eau remarquable provient des Cascade Mountains et nous sommes entourés d’un patrimoine culturel qui encourage de longue date la remise en question de la pensée conventionnelle

Terroir et whisky ? C’est une notion qui avait été délaissée depuis que les marques de whisky s’étaient mises à importer de l’orge du monde entier pour assurer leur production. Or, tout compte pour affirmer réellement la personnalité d’un single malt : la terre sur laquelle sont cultivées les céréales, l’air qu’elles respirent, la tourbe qui permettra de malter les grains, l’eau qui servira au brassage, puis à la distillation. En 2004, Bruichladdich a été la première distillerie à renouer avec la communauté agricole locale pour cultiver de l’orge sur place, à Islay. En plus de profiter à l’économie locale, les grains ainsi obtenus possèdent déjà naturellement les caractéristiques typiques d’Islay.

la notion de terroir était à la base même de leur projet : leurs whiskies sont indissociables de la terre où grandissent les céréales, l’État de Washington pour Matt Hofmann, le plateau du Trièves pour Frédéric Révol. Pour les fondateurs de Westland et du Domaine des Hautes Glaces,

Celui-ci parle du « génie du lieu » pour définir le patrimoine géologique, climatique et historique de son enclave alpestre, qui insuffle à ses eaux-de-vie un caractère unique. Quant à Matt, il a choisi de s’installer à Seattle parce que « la région compte deux des meilleurs terroirs de culture de l’orge au monde, notre eau remarquable provient des Cascade Mountains et nous sommes entourés d’un patrimoine culturel qui encourage, de longue date, la remise en question de la pensée conventionnelle ».